Blaise Pascal et moi dans la voie lactée
Jacques Darras cherche à réaliser une synthèse entre la poésie médiévale française, la poésie épique américaine du XXe siècle et le surréalisme belge. S’affirmant aujourd’hui comme l’héritier direct des poètes médiévaux du nord de la France (Arras), il parle dans ses poèmes de son rapport à la mort, de ses amis écrivains et comédiens (Jacques Bonnaffé, Gérard Pfister, Georges Guillain, etc.), de l’Univers qu’explore l’astrophysique moderne, dialoguant avec Blaise Pascal sur les raisons de ne pas désespérer de ces « espaces infinis ». Il parle aussi et surtout de la Terre, des menaces qui partout pèsent sur la liberté, admonestant vertement les villes du Nord tentées par le recours à des formes brutales de gestion. Il leur rappelle qu’elles furent le berceau des communes et de la démocratie en Europe. Il observe, il rêve, il réagit avec un esprit contestataire toujours en éveil. Ce n’est pas un poète du symbolisme mais de la réalité, qui utilise le poème comme une arme et un outil, diffusant aussi bien la musique que les conseils, mettant en garde la société contre les souffrances de la tragédie.