ISBN 979-10-278-0071-1

15,00 EUR

176 pages

mai 2016

Plein emploi

Un recueil inédit et particulièrement touchant d’un poète majeur qui nous a quittés en mai 2014.

Malgré la mort qui rôde, ce livre est empreint d’une énergie et d’un po- sitivisme enthousiasmants. Ce carnet, commencé à la mer du Nord en janvier 2010, et continué dans le Jura, a été achevé à la mer du Nord le 20 octobre 2011.

Plein emploi se situe dans la lignée de Cette âme perdue et Gens sérieux s’abstenir, pour constituer une sorte de triptyque.

La presse en parle !

« Jean-Claude Pirotte possède la grâce de ceux qui préfèrent l’ombre à la lumière, la médi- tation à l’exhibition. Chaque phrase est un diamant, poli par un maître orfèvre. »

François Busnel, L’Express

« Pirotte aimait croire que c’est un excès de poésie qui l’emporterait puisque la poésie l’emporte toujours à la fin. »

Olivier Maison, Marianne

« Aquarelliste des matins blêmes, Pirotte était également peintre, illustrant les jaquettes de ses livres de paysages liquides. Emmanuel Bove est un des fantômes qui l’accompagnent, avec Cingria, Jaccottet, Henri Thomas et quelques autres. »

Claire Devarrieux, Libération

« Il a connu le bonheur de l’errance et de la promenade, le privilège de n’être jamais trop sérieux, la consolation de savoir regarder un paysage comme s’il n’y avait rien de plus important, la gentillesse d’avoir su faire de la poésie avec cette matière sans forme qu’on appelle, par habitude, la vie humaine. »

David Caviglioli, L’Obs

« Jean-Caude Pirotte, c’était le poète du quotidien et du paysage, des bonheurs fragiles, de la solitude et des “ciels immenses, gorgés de vent”. »

Macha Séry, Le Monde

« Dans Plein Emploi, écrit entre 2010 et 2011, de la mer du Nord au Jura et du Jura à la mer du Nord, on retrouve Pirotte tel qu’en lui-même l’éternité le change : errant, buveur, paysagiste, hanté par l’enfance et par une mort prochaine qu’il pressent. Virtuose de la rime qu’il estime injustement négligée, il ne répugne pas aux formes anciennes comme le sonnet mais sait aussi jouer de l’assonance. Pirotte, c’est aussi, encore et toujours, un passeur, c’est à dire un poète qui aime les poètes, chose assez rare pour être signalée. Le paradoxe, c’est que ce sans-domicile fixe qui aimait les caves et les bibliothèques, a toujours su les emporter avec lui par un étrange tour de magie dont on n’a toujours pas trouvé le secret et qu’il ne fut surtout pas trouver, histoire que l’enchantement demeure »

Causeur

« Poète à mi-temps et peintre des autres jours, Jean-Claude Pirotte s’était réfugié, ses dernières années, dans le Plein emploi de l’écriture poétique. Sentant planer l’oiseau de mort, il écrivait des centaines de poèmes en recueils, pour le plaisir, loin du souci de publier. Pirotte, à mesure qu’il revisite les trésors de sa vie, relisant les poètes – ici Jacques Baron, Henri Thomas, Pierre Morhange, l’indispensable auteur de La vie est unique – et tant d’autres entre les lignes, semble attribuer à la poésie une autre fonction : donner vie à tout ce qui n’est pas. Grâce à Pirotte, on découvre le temps qui n’a plus de prise sur les mots. Ce qui n’est pas si mal, ici-bas. »

Salon Littéraire

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