
On m’a jeté l’œil
– Persuadés que la narratrice est victime d’un mauvais sort, ses proches s’inquiètent. Pour le conjurer, ils font appel aux superstitions et rituels religieux transmis par les femmes de leur lignée. Face au poids des traditions, sa soif d’indépendance s’accroît. Elle la pousse à assumer les désirs qu’elle tenait jusque-là sous silence.
– Tiraillée entre son envie de liberté et l’amour des siens, elle puise dans leur enseignement pour tracer sa propre voie. Dans un extraordinaire métissage linguistique et une langue fragmentée, ce roman ausculte avec beaucoup d’humanité la question des appartenances multiples et leurs conséquences sur les identités.
DANS LES SÉLECTIONS DU PRIX MÉDICIS 2025 ET DU PRIX DES INROCKS 2025
Les libraires et les médias en parlent
« Québécoise d’origine algérienne, Anya Nousri amalgame français, arabe, kabyle, créole, montréalais et verlan dans ce livre fragmenté et rebelle. Un espéranto poétique, précieux partout où l’on dit aux filles comment se comporter. »
Le Nouvel Obs – Amandine Schmitt
« Dans ce premier roman cru, drôle et d’une grande justesse, une jeune Montréalaise d’origine algérienne découvre la vie et la sexualité (…) La singularité de ce texte, rythmé par de courts chapitres lapidaires, doit beaucoup au mix de différents idiomes, où le français se mêle à l’anglais, l’arabe, l’argot canadien ou parisien. »
Les Inrockuptibles
« Le panache panaché des phrases figure les différentes identités de la narratrice, jeune fille en feu – dont on comprend tout aussi vite qu’elle a le cœur et le cul entre deux chaises. Le livre, dans ce qu’il témoigne de liberté, s’entend en réponse poétique contre ce qui plombe et encage, le tout régulièrement bien balancé. »
Libération – Thomas Stélandre
« Une lecture envoûtante sur la quête d’identité, entre multiculturalisme et duplicité adolescente, carcans des coutumes et un brin de sorcellerie… Un superbe premier roman ! »
Librairie Bookstore (Biarritz) – Vincent
« Une écriture plurielle, singulière et écorchée qui traite « la question des appartenances multiples et leurs conséquences sur les identités » dans une culture patriarcale soumise aux injonctions. »
Librairie Le bal des ardents (Lyon) – Mélanie
« Langues et cultures se mêlent pour nous embarquer au ceux des oliviers. Là où les croyances se font magie, là où elles étouffent. Un très beau texte beau et poétique. »
Librairie Longtemps (Paris) – Sarah