
On m’a jeté l’œil
– Persuadés que la narratrice est victime d’un mauvais sort, ses proches s’inquiètent. Pour le conjurer, ils font appel aux superstitions et rituels religieux transmis par les femmes de leur lignée. Face au poids des traditions, sa soif d’indépendance s’accroît. Elle la pousse à assumer les désirs qu’elle tenait jusque-là sous silence.
– Tiraillée entre son envie de liberté et l’amour des siens, elle puise dans leur enseignement pour tracer sa propre voie. Dans un extraordinaire métissage linguistique et une langue fragmentée, ce roman ausculte avec beaucoup d’humanité la question des appartenances multiples et leurs conséquences sur les identités.