ISBN 979-10-278-0087-2

32,00 EUR

800 pages

novembre 2016

C’est tout ce que j’ai à déclarer

Édition bilingue

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Thierry Beauchamp, Frédéric Lasaygues et Nicolas Richard.

Préface de Mathias Malzieu, introduction de Steven Moore, avant-propos de Ianthe Brautigan et Virginia Brautigan.

Sa vie se partageait entre le San Francisco des Diggers, le Japon adulé et son ranch dans le Montana auprès de ses amis Jim Harrison, Tom McGuane, Peter Fonda et Sam Peckinpah. Il aimait Baudelaire, le Grateful Dead et Janis Joplin, Emily Dickinson et William Carlos Williams, les haïkus de Bashô et Issa, les winchesters et le whisky. Ses poèmes, qu’il nommait ses « fleurs de papier avec de l’amour et de la mort », figurent parmi les plus réjouissants et les plus inventifs de la littérature américaine. Inventeur de formes littéraires, il mitonnait l’humour à feu doux, même si la mort le hantait. Il concevait la poésie comme le roman, et vice versa. Ses chefs-d’œuvre imparables ont fait de lui l’auteur culte des sixties et des seventies.
Il demeure surtout comme le plus original des auteurs américains recensés en un demi-siècle de contre-culture.
Son œuvre poétique complète est ici pour la première fois réunie. Et en version bilingue !

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« Rien ne m’a plus touché que son travail, si peu maniéré et si exact dans son insistante nudité. »

Jim Harrison

« Chez Brautigan, c’était à la fois le roman et la poésie. C’était une découverte incroyable, je ne pensais pas que l’on pouvait à la fois s’amuser et être sérieux. »

Philippe Djian

« C’est un auteur que j’ai publié avec enthousiasme et dévotion. Chaque nouveau livre était un enchantement. »

Christian Bourgois

« Il était bien plus en phase avec les truites qu’avec les gens en Amérique. »

Lawrence Ferlinghetti

La presse en parle !

« Brautigan n’a pas de lecteurs. Il a des admirateurs. “Lorsqu’on le lit, on a envie d’habiter son cerveau”, explique Mathias Malzieu dans une belle préface. Il a raison. Trente ans après sa mort, les poèmes de celui qu’on appelle “le dernier des Beats” montrent à quel point le conformisme a, depuis, triomphé partout. Brautigan est mort et son cerveau aussi, mais son incroyable invention demeure dans sa poésie. »

L’Obs

« Dans une langue très simple, d’une grande et audacieuse fluidité, il mêle l’insolite, le tendre, le lyrique. À partir du réel le plus banal, il tire quelques vers d’une belle intensité, portant son regard sur la moindre miette de notre quotidien, sans jamais céder à la facilité. Saluons l’extrême qualité du travail des traducteurs particulièrement bien inspirés, dans cette édition bilingue, par ce poète à découvrir toutes affaires cessantes. »

Le Figaro Littéraire

« Sous la plume de Richard Brautigan, l’humour fait de l’oeil au tragique, la fantaisie flirte avec la métaphysique et l’absurdité file le parfait amour avec la satire. Plus jeune (et moins speed) que Kerouac, plus frais que Charles Bukowski et plus fun que Thomas Pynchon (…), Brautigan est d’emblée à l’exact diapason d’une génération dont l’ambition première est de déverouiller les portes de la perception. Au petit jeu consistant à remettre en cause le témoignage des sens et à pointer la concomitance plasticité du réel, cet écrivain d’un genre nouveau est sans égal. »

Les Inrocks

« Mort en 1984, Richard Brautigan reste un auteur culte lu par une communauté de fans qui ne cesse de croître. »

Libération

« Des livres funambliques, limpides, sauvages, ceux d’un homme qui aimait boire, manger, faire l’amour (…) et rêvait de planter les livres, de mettre de la terre dans les phrases et des verbes dans la pluie. »

Le matricule des anges

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