Seyhmus Dagtekin

crédit photo : E Tatlipinar

Seyhmus Dagtekin est né en 1964 à Harun, village kurde dans les montagnes de la Turquie. Après des études en audiovisuel à Ankara, il est installé à Paris depuis 1987. Poète et romancier, il est notamment l’auteur d’Élégie pour ma mère et À l’ouest des ombres (Le Castor Astral), ainsi que de À la source, la nuit (Robert Laffont, 2004, Prix des Cinq Continents de la Francophonie, Le Castor Astral, 2017). Il est lauréat des prix Mallarmé, Théophile Gautier, Yvan-Goll et Benjamin-Fondane. Enfin, il a cofondé Poètes en Résonances. Ces soirées permettent aux arts de se rencontrer et de dialoguer. Ainsi, chaque mois un poète, un musicien et un artiste sont invités à lire, à jouer et à échange ensemble.

Les livres de Seyhmus Dagtekin au Castor Astral

De la bête et de la nuit

De la bête et de la nuit marque à nouveau le lien profond que Seyhmus Dagtekin entretient entre sa langue maternelle, le kurde, et sa langue d’adoption, le français. L’auteur…

À la source, la nuit

Un petit Kurde raconte son enfance dans un village perdu au milieu des montagnes. Village qui semble s’étrécir à mesure que le narrateur grandit et que sa conscience mûrit, tandis…

Sortir de l’abîme

Sortir de l’abîme est un manifeste. En ces temps troublés, pourquoi écrire et lire de la poésie? Deux grands textes sont dans ce livre : « Invitation à sortir de…

À l’ouest des ombres

Coédition avec la Maison de la poésie de la ville de Rennes. Ce recueil se présente comme un appel face à la haine. Nous sommes les enfants de Caïn : de…

Élégies pour ma mère

Poète visionnaire, Seyhmus Dagtekin impressionne les auditeurs dans ses lectures publiques. Il imagine se faire un monde, une maison avec des mots qui ne seraient même pas les siens. Il croit au verbe,…

Ma maison de guerre

« Je suis un drôle qui croit pouvoir se faire un monde, une maison avec des mots qui ne seraient même pas les siens. Parce que certains voudraient que les mots aussi…

Juste un pont sans feu

Seyhmus Dagtekin a marqué la poésie contemporaine avec ce recueil paru en 2007, considéré comme l’une des plus belles promesses de la nouvelle génération poétique en langue française. Juste un…

Langue mordue (la)

« Je me dis que le monde, que l’être, sont comme un chaudron, et que l’art, l’écriture, en sont la louche. Plus la louche est longue et grande, plus on…

Chemins du nocturne (les)

La poésie est le chant d’un manque, le cri d’une blessure. Manque qui fait irruption et dérange l’ordonnance coutumière des choses, blessure qui donne à voir la lueur que chacun…

Verbe temps (le)

«“En rêver ne suffit pas, faut le faire”, me disait mon père. Je me suis levé et j’ai commencé. J’ai mis une parole dans ma bouche qui puisse me lier…

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