ISBN 9782859201920

12,00 EUR

80 pages

mars 2007

Confession d’une jeune fille (La) suivi de Violante ou la mondanité et de Sentiments filiaux d’un parricide

En 1896, La Confession d’une jeune fille n’est qu’une invention du jeune Proust. Mais onze ans plus tard, par une curieuse coïncidence, un fait divers rejoint la fiction, l’outrepassant en horreur. Par un article du Figaro du 25 janvier 1907, titré « Un drame de la folie », Proust apprend stupéfait qu’un jeune homme de la haute société a assassiné sa mère et, à la suite de son crime, s’est mutilé affreusement avant de se suicider. Ayant appris l’existence de lettres échangées entre Proust et le meurtrier, le directeur du Figaro demande à l’écrivain une chronique sur ce drame. Le 1er février 1907, les lecteurs du Figaro découvrent en première page et sur quatre colonnes et demie, une chronique stupéfiante. Proust, peu soucieux d’épargner les âmes sensibles, a intitulé son article « Sentiments filiaux d’un parricide ». Les dernières lignes de cet article avaient été censurées en raison de leur « blâme insuffisant »… Dans celles-ci, Proust rappelle audacieusement que la mémoire d’Oreste et d’Œdipe, une fois l’outrage vengé et l’expiation accomplie, a été honorée et sacrée.

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